lundi 30 juillet 2012

La Propriété...

À Mont Ngafula, le terrain est acheté par des gens aisés. C'est un lieu réputé pour être frais et avoir très peu de moustiques. En fait, pour l'instant, j'ai vu très peu de moustiques, même à Kinshasa, où il est censé en avoir beaucoup. Bref, pour en revenir aux propriétés, il y a un fonctionnement intéressant par ici. Les propriétaires qui viennent d'acheter un terrain demandent à des personnes de vivre sur leur terrain pour veiller à ce que les bornes ne soient pas déplacées par les voisins. Une fois que la maison est construite, elle est entourée d'un mur de 2 à 3 mètres de haut et les gardiens partent chercher un autre terrain à garder. On m'a dit que ce mur n'était pas une protection contre les voleurs, mais plutôt une façon de copier les anciens colons.
Savoir qui est le propriétaire n'est pas toujours facile et est sujet à malentendu. Par exemple, des prêtres ont revendiqué la propriété d'un grand terrain à Mont Ngafula. Mais d'autres personnes considéraient que ce terrain ne leur appartenait pas et sont allés y construire une maison. Personne ne sait qui avait raison, mais à un moment donné, les prêtres ont construit un mur autour de leur terrain et ont abattu des maisons. Un père de famille a fait une crise cardiaque en voyant sa maison détruite au retour du travail. Ce drame a stoppé le conflit: le terrain à l'intérieur des murs est au prêtres et les gens qui y ont construit une maison peuvent rester.
Le mur autour de la propriété des prêtres

Le Lingala

Mama Gode
Je m'efforce d'apprendre le Lingala, la langue la plus répandue au Congo. C'est une langue intéressante et assez facile. La règle que l'on ma donnée est: "tout ce que tu peux omettre, tu l'omets".
J'ai même une prof privée: Mama Gode, la domestique de Mama Anto. Enfin, c'est surtout qu'elle adore m'expliquer des phrases en Lingala et qu'elle prend beaucoup de temps avec moi.
J'ai bien fait de m'entraîner avant de partir: même si j'étais incapable de former une phrase avant de partir, les mots rentrent très vite à présent.

mercredi 25 juillet 2012

Dernières et premières impressions

Lorsque je me suis assis dans l’avion, le soleil se levait. Le départ! Au coucher du soleil, j’étais à la douane de l’aéroport de Kinshasa.

L’arrivée a Kinshasa etait surprenante. Je m’attendais a un aéroport international moderne, où tout serait automatisé. C’est la capitale, après tout. On est sorti de l’avion sur le tarmac et un minibus est venu nous chercher. Passage oblige a la douane, mais sans vitre blindée: apparamment, il suffit de mettre une corde pour que les gens ne passent pas. Les vigiles font le reste. J’ai ete récuperé par Marcelin et son oncle avant de récupérer mes bagages. J’aurais vraiment eu peur s’ils n’avaient pas été là. On ne fait pas la queue: tous les passagers sont autour du meme tapis roulant et on tape sur l’epaule du type devant nous pour qu’il nous passe la valise. Mes bagages sont sortis en dernier. J’ai eu le temps de paniquer ;-)
Depuis Mont Ngafula

On est rentré en passant par une route en travaux (une autoroute en construction). Les conducteurs sont doués: des piétons traversent sans arrêt en pleine nuit. Toutes les 5 ou 10 secondes, à vue de nez…

Le soir, j’ai goûté à la cuisine congolaise. J’ai aimé, mais c’était quand meme inquiétant de manger une caille avec les os…