dimanche 24 juin 2012

La journée des parents des soldats

Dimanche, Viviane et moi avions prévu de retourner à Bulle par l'Hongrin.
J'avais consciencieusement vérifié que les tirs ne se fassent qu'en semaine. (J'ai vu par la suite qu'une ligne de la plus haute importance m'avait échappé) Hé bien, samedi, nos charmantes têtes blondes rasées montraient à leurs chers papas et mamans comment ils tiraient bien sur la montagne. Ils ont même montré comment que leurs tanks y sont tout beaux! Résultat, ce jour-là, Viviane a été bloquée et a dû descendre à Aigle par les Mosses, juste histoire de se taper une heure de montée qui m'avait tué le jour précédent.
On a vérifié ce matin au standard de la place de tir de l'Hongrin si on pouvait passer. C'est une charmante voix préenregistrée avec un accent bien-de-chez-nous mélangé avec du sous-caporalais qui m'a informé que la route était fermée "de zéro sept cent trente à treize heure trente". Ben oui: ils faut bien qu'ils se fassent un recrotzon de dégommage de chamois, des fois que grand papa n'ait pas bien vu hier. Cerise sur le gâteau: pas de panneau à Yvorne pour indiquer que la route est fermée. Je propose une minute de silence pour les courageaux cyclistes qui, d'après ce que j'imagine, après avoir atteint les Agites et commençant à redescendre, se sont fait renvoyer par une recrue gênée à qui on a refourgué la tâche de dire à ces pauvres sportifs de se mettre les deux heures de montée bien profond, de redescendre par Aigle et de recommencer en passant par les Mosses.

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